Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle est né de la découverte en Galice, dans la première moitié du IX° siècle, d'une tombe contenant une dépouille attribuée à l'apôtre Jacques le Majeur, fils de Marie Salomé et de Zébédée, frère de Jean l'Evangéliste, et l'un des premiers et des plus proches compagnons du Christ..
Un chroniqueur du XIIème siècle n'hésitera pas à parler de la folie Saint-Jacques. | |||||
Un pèlerinage est né qui devient rapidement le troisième en importance de la chrétienté. | Avant leur départ, de nombreux pèlerins reçoivent solennellement besace et bourdon. | ||||
Une verrière du XVème siècle montre St-Jacques, assis en majesté, accueillant les pèlerins. | |||||
Dans le livre V du "Liber sancti Jacobi", le moine Aymeri Picaud décrit les chemins traditionnels, encore utilisés de nos jours. Les foules qu'il draine vers le finis terrae espagnol font du pèlerinage un phénomène unique de l'histoire européenne. Pour cette raison, le 23 octobre 1987, le Conseil de l'Europe l'a désigné" Premier Itinéraire Culturel Européen". | |||||
Aujourd'hui, onze siècles après la révélation du tombeau de l'apôtre, le pèlerinage a repris une nouvelle vigueur. | Chaque année plus nombreux, hommes et femmes, pèlerins ou randonneurs, se mettent en chemin sur un des itinéraires historiques que les associations s'efforcent de reconstituer et de faire revivre. Tous reviennent avec fierté, munis de la "Compostela" qu'on leur a remise à la cathédrale. |